ATTENTION
Une installation de récupération d’eau pluviale ne permet pas à elle seule d’effectuer une gestion de l’eau de pluie sur la parcelle : en cas de contrainte réglementaire locale exigeant un débit limité, un dispositif spécifique doit être intégré à l’installation (ex. cuve double fonction) ou mis en place de façon complémentaire (cuve de rétention, …).
La pratique montre qu’une large fraction de la pluie récupérée est évacuée par le trop-plein sans être utilisée (près de 60% !). En effet, en période humide (automne, hiver) la cuve est souvent pleine et rarement utilisée (pas d’arrosage ni nettoyage véhicules …). Cela démontre que ce type d’installation n’assure pas une fonction de rétention d’eau pluviale sur la parcelle.
Principe de fonctionnement d’une cuve de rétention :
A l’échelle d’une parcelle, les cuves de rétention constituent une mesure compensatoire avec pour objectif d’éviter l’augmentation des débits par rejet direct des eaux pluviales provenant des toitures dans le réseau d’eaux pluviales.
Le fonctionnement hydraulique est assuré par :
La réception des eaux pluviales et leur introduction dans la cuve, par un réseau de conduites.
Le stockage temporaire des eaux recueillies, dans une cuve étanche. Elle peut avoir une double fonction :
Retenir les eaux pluviales dans sa partie rétention (volume à vide) et l’évacuer vers le réseau à un débit de l’ordre du L/s, cette fonction étant obligatoire.
Conserver un volume d’eau pluviale pour une utilisation personnelle pour le jardin, cette fonction facultative se plaçant dans un objectif de développement durable.
L’évacuation des eaux stockées : elle s’effectue d’une part par un ouvrage de fuite en direction du réseau et d’autre part par un pompage pour l’arrosage du jardin. Un trop-plein permet l’évacuation vers le réseau en cas d’épisode pluvieux intense, supérieur à la protection décennale.
Faites étudiez votre projet par l'un des professionnels listés ci-dessous